30 avr. 2010

Envies et clichés

L'autre jour, à Auchan, alors que je faisais des courses rapides, j'ai laissé passer avant moi à la caisse une femme enceinte jusqu'aux dents.
Quand je dis courses rapides, c'est-à-dire sans caddie, sans sac, histoire de me faire peur en empilant mes courses à bout de bras jusqu'à la voiture, en équilibre parfait, sans rien faire tomber. C'est une sorte de challenge que je me lance, (on s'amuse comme on peut), les jours où je suis archi-pressée. C'est toujours une fois arrivée à la voiture, bien fière d'avoir tenu en ordre mes emplettes, que je me dis "ah, mais où sont les clés de la voiture, grrr".
Bref, je m'évade du sujet principal, la femme enceinte à la caisse.

Avec ses traits tirés, je devinais que cette dame semblait épuisée de porter un enfant depuis au moins 8 mois. Son caddie était rempli d'accessoires qui lui seront bientôt utiles : couches, lingettes, coton, petit bonnet, des petits bodys, des tétines, etc.
Alors qu'elle vidait le contenu de son caddie sur le tapis, j'étais fascinée par ses gestes lents et calmes. Quelle organisation, elle n'a rien oublié. Ou alors elle a vidé le rayon puériculture, à voir.
Perdue dans mes pensées, mon regard s'est brusquement posé sur le dernier article qu'elle venait de poser avec délicatesse : une barquette de fraises !
Je n'ai pas pu m'empêcher de pointer un rictus sur mon visage.

Ah, les clichés ont la vie dure.

27 avr. 2010

Quand la pub se moque de la pub !

Après les fausses parodies de pub pour la toute gamme Renault le mois dernier, c'est Orangina qui s'y colle. La célèbre boisson pulpeuse met en scène des situations insolites, interprétées par des animaux sur deux pattes, pour vanter un avantage produit complètement farfelu, tel que "Orangina donne une bonne haleine", ou "Orangina soigne l'acné".
Les créatifs de l'agence Fred & Farid ne se sont pas trompés, c'est bel et bien l'humour décalé qui favorisera la mémorisation du message et le nom du produit.
Juste pour le plaisir, je vous ai posté ma préférée :



23 avr. 2010

Bienvenue à la ferme !

Ce week-end a lieu l'opération nationale "Bienvenue à la ferme", l'occasion pour tous de (re)découvrir les produits du terroir, de la ferme ou des maraîchers, proches de chez vous.
Les établissements qui ouvrent leurs portes offrent un panel de dégustations et/ou d'activités, pour tous les âges.
Et en plus, consommer local, c'est bon pour l'économie locale et la planète !
Bon week-end à tous, liste des établissements sur le site officiel :

http://www.bienvenue-a-la-ferme.com/

Pour ma part, je serai dans le valenciennois, chez un maraîcher. Sûrement de quoi alimenter un prochain billet !

19 avr. 2010

Poubelle la vie

De nos jours, tout est fait pour nous faciliter la vie. Les caisses automatiques sans caissières, les divers automates, L'iphone et ses multiples applications, pas forcément pertinentes...
J'ai cédé moi aussi aux sirènes de la facilité avec la poubelle qui s'ouvre toute seule. Avec l'aide de 4 piles R20, et un système infrarouge, le bel objet longiligne s'ouvre comme une fleur dès que je passe ma main. Magnifique !
Surtout quand on a cassé des oeufs, les mains imprégnées de blanc visqueux. Je suis ravie ! c'est joli, ingénieux et moderne !
Le seul truc, c'est qu'elle a la fâcheuse tendance à se déclencher toute seule quand je passe à côté, ou quand je tends la main pour prendre des épices sur l'étagère juste au dessus.
Ma trouvaille est d'autant plus appréciée car je n'ai plus à tripoter le couvercle plein de microbes quand je cuisine.
Mais ce matin, y'a eu comme un hic.
La nouvelle égérie de la cuisine n'a pas prétendu ouvrir son bec, au moment où je comptais sur sa diligence. Je venais de donner sa pitance au chat, et le fameux sachet fraîcheur pour félin (ça aussi une drôle d'invention) avait déversé plus de jus sur mes mains que dans la gamelle. Beurk.
Elle est pas (pou)belle, la vie ?

16 avr. 2010

Femme à lunettes, femme à lingettes


Aujourd'hui, j'ai décidé d'ouvrir mon blog à un de mes fidèles lecteurs, qui m'a envoyé ce truculent billet d'humeur. Je vous laisse donc découvrir mon ghost-writer d'un jour. Son pseudo ? GPASDEBLOG.FR

Comme tout à chacun, nous voilà partis pour une séance de ciné. "Alice" est notre destination. Le Pays des Merveilles ! Les mondes enchanteurs de Tim Burton, la folie sous-jacente de ses personnages, l'esthétique de ses films... Bref, que du bonheur en perspective.
Oui, c'est une question de goût, mais nous, Tim, on aime. Aficionados diront certains, que nenni : juste envie d'être des enfants de temps en temps.

Une fois arrivés au cinéma, notre boîte de chocolats belges à la main, nous avons traversé la foule en délire aux caisses (ben oui, on avait acheté nos billets avant, malin, n'est-ce-pas ?) et nous sommes arrêtés à l'entrée des salles pour faire la queue (c'est le double effet « ciné pendant les vacances scolaires»).
Après avoir validé nos tickets, la jeune et charmante dame nous donne deux paires de lunettes pour profiter pleinement de la 3D. A ma grande surprise, elle n'y associe qu'une seule lingette destinée à nettoyer (et désinfecter ?) les lunettes utilisées par les spectateurs de la séance précédente. Je lui signale donc que j'ai deux paires (sic) de lunettes 3D mais une seule lingette.

A ces mots elle me répond du tac au tac : « Ah mais monsieur, une lingette suffit pour deux paires ». C'est marrant, ça me rappelle la caissière dans le sketch des piles du regretté Pierre Desproges (ça aussi c'est marrant, on est plus souvent "regretté" mort que absent).

Résignés, nous nous sommes dirigés vers la salle avec nos deux paires et NOTRE lingette.

Bien entendu, vu l'état des lunettes (abus de popcorn ou de Smarties ?), l'esseulée lingette ne nous a pas permis de rendre transparents les verres de ces splendides objets de haute technologie. Je suis néanmoins parvenu à en décrasser une : la mienne. Je décide de retourner à l'entrée des salles pour demander à l'aimable personne une seconde lingette, pour que les lunettes de ma compagne subissent le même sort : un nettoyage de printemps.

Là, je tombe sur un vigile donnant un coup de main (ça fait peur, je sais) à qui j'explique gentiment mon problème. « Mais monsieur, on vous l'a déjà dit : c'est une lingette pour deux ». Je me dis qu'à 10€20 la place, cela doit peut-être comprendre une lingette par personne. Ne voulant pas faire mon commercial, je lui propose d'en acheter une. Visiblement, il pense que c'est de l'humour et me dit : « bon, allez, c'est bon : prenez en une ». Je l'ai remercié et pris une lingette, puis je suis retourné auprès de ma chérie d'un pas pressé, craintif de rater le petit personnage, avant le film, qui explique comment utiliser les lunettes en nous passant la langue.

Enfin installés, lunettes propres, nous profitons du film (et des chocolats belges.)
Toutefois, j'ai eu un peu de mal à accrocher au début. Une question me taraudait : si une personne vient seule au cinéma, lui donne t-on une demie-lingette ?

13 avr. 2010

Garde à vous !

Aujourd'hui, pas de billet, mais une petite récréation.
Eh oui, de temps en temps, par paresse, euh par souci de vous divertir, je vous mets en lien le petit-truc-qui-buzz-sur-le-net.
Voici donc mesdames et messieurs, le chat qui tient debout !
Quoi, encore un chat ? OUI ! Je vous l'ai dit mille fois, je suis jalouse, mon chat ne sera JAMAIS la star du net ou une star tout court, sauf si un illuminé veut bien homologuer son record : elle peut dormir quinze heures d'affilées !
Cela ne sert à rien, cela ne vous rendra pas plus intelligent (mon blog n'a pas cette prétention !) mais ça m'amuse.
Pour info, ce chat a deux ans et répond au nom de Rocky.
A bientôt pour un "vrai" billet d'humeur.

Conseil : coupez le son, la musique peut agacer.




Et déjà sa parodie...

7 avr. 2010

Fast-food et croquettes, même combat !

Ce matin, dans ma voiture, en zappant sur France Inter, je n'en ai pas cru mes oreilles. Heureusement que j'étais assise, les mains solidement accrochées au volant.
Je vais donc partager avec vous cette information, de la plus basse importante, j'en conviens.
Le programme que j'écoutais (Service public, animé par Isabelle Giordano, du lundi au vendredi sur France Inter, 10h- 11h) était une sorte de débat au sujet de l'alimentation animale, plus particulièrement la nourriture sèche, qu'on appelle communément les "croquettes". La discussion portait sur la "malbouffe" chez l'animal (1). Un sujet discutable en ces temps de crise, certes.
Mais ce que j'ai entendu m'a laissé dubitative.

Je vais partager avec vous cette truculente information, afin que vous puissiez en débattre autour de vous, pour briller en société, dans les soirées de l'ambassadeur.
Trêve de suspense, je dévoile tout : figurez-vous que l'alimentation industrielle pour animaux est dangereuse pour nos amis à poils.
Étonnant, non ! Comme disait Desproges.

Au prix où ça coute ! J'en sais quelque chose, j'ai un chat ! Quand je regarde le prix au kilo de sa pâtée favorite, j'en ai le tournis.
Donc, certains vétérinaires, spécialistes de l'alimentation animale, plébiscitent de nourrir minou et médor avec de l'alimentation dite "ménagère". C'est-à-dire comme nous.
Allez, à vos fourneaux ! Un petit poisson cuit vapeur pour madame Miaou ce soir. Avec sa farandole de légumes, servie sous cloche...
Si vous avez un doute, vous pouvez toujours consulter un vétérinaire naturopathe. J'ai vérifié, ça existe ! Si celui-ci a de l'humour, il peut appeler son cabinet "Le naturo-pattes". Je suis sure que c'est un métier qui a du chien.

Je crois que je peux arrêter là, j'ai fait le tour des jeux de mots débiles. Et puis je n'ai pas que ça à faire, moi. Ce soir, madame minou veut une souris d'agneau !

Lien pour écouter l'émission : Service public site France Inter cliquer sur "archives" l'émission est disponible jusqu'au 17 avril.
(1) Si cela vous interesse, vous pouvez lire l'article du journaliste Edouard Nébias, La malbouffe expliquée à mon chien, dans le magazine Marianne, n° 675, page 80.

5 avr. 2010

Patrick Roy : Il y croit dur comme métal !

Le député-maire de Denain (dans le Nord, près de Valenciennes), Patrick Roy, a voulu en découdre indirectement cette semaine avec Christine Boutin à l'assemblée, en prenant la parole au sein du débat.
L'objet de son courroux ? Une augmentation des impôts ? Une nouvelle loi à adopter ? Un débat sur l'identité nationale ? Non, rien de cela. C'est un festival de rock métal, "Le Hellfest" organisé en juin dans le Puy-de-Dôme, qui horrifie Madame Boutin, qui juge ce festival satanique, et se désole de la promotion d'un festival qui véhicule l'image de la mort. Elle a même écrit au principal sponsor, Kronenbourg, afin de lui faire part de son indignation. Rien que ça.
Notons qu'elle n'est pas seule, puisqu'elle est soutenue par Philippe de Villiers, qui a lui aussi qualifié le festival de sataniste.
Le Député Patrick Roy, lui-même fan de métal, et par ailleurs un des plus assidus de l'hémicycle, a brandi durant son discours un magazine de la presse spécialisée Métal, sous les huées des autres députés. Il en appelle à la tolérance, à la diversité culturelle, et défend becs et ongles la tenue de cet événement. Signalons qu'il en organise un lui-même, dans sa ville, en juin prochain (1).

Alors, Festival de rock métal ou festival de préjugés ?


Quand le rock metal s'invite à l'Assemblée nationale !
envoyé par LCP-AN. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
Lien : Lettre de C. Boutin à Kronenbourg

(1) Les Metallurgicales, 5 juin, Denain.

2 avr. 2010

Pas de poisson aujourd'hui

Précision rapide mais néanmoins utile : mon titre n'a aucun rapport avec le vendredi saint, non, aucun.

Certains d'entre vous ont cru que je faisais un poisson d'avril hier en réservant un de mes billets d'humeur à Geneviève de Fontenay.
Euh... non !
Sans rire, cette histoire m'a inspirée, et amusée. Voilà tout.
Pour tout dire, je trouve que c'est courageux de sa part de s'attaquer au mastodonte qu'est Endemol, mais je ne peux m'empêcher de penser au pactole qu'elle a touché en leur vendant les droits.
Bref, on s'en fout, (on y va paaaa, on a qu'à se cacher sous les draaaaps... je m'égare)
Je vous laisse regarder cette vidéo amusante, extraite du petit journal people du brillantissime Yann Barthes du 31 mars dernier.


Geneviève de Fontenay se lâche
envoyé par TELEOBS. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

1 avr. 2010

Chapeau Geneviève !

Quand je vois Geneviève de Fontenay, je pense à la chanson d'Annie Cordy "Tata Yoyo, qu'est qui y'a sous ton grand châpoooooo". J'espère que je vous ai mis ces paroles en tête pour la journée... hé hé.

Donc, comme annoncé par la presse hier, la dame au chapeau divorce d'Endemol et les attaque aux prud'hommes. Est-ce nécessaire d'expliquer ce qu'est Endemol ? Non.
Depuis que cette société s'occupe de la soirée des Miss France, on dirait que les déconvenues s'enchaînent, dans un tohu-bohu grandissant chaque année.
Voilà, le loup est entré dans la bergerie, et rien ne va plus.

Avant, l'élue avait une année chargée, entre foire à la saucisse à Strasbourg et salon du matelas à Amiens, de quoi étoffer les reportages de Jean-Pierre Pernault pour son 13 heures sur TF1.
Depuis quelques années, la modernisation est en marche, et dès la soirée des élections. Et après, impossible de maîtriser quoi que ce soit, à cause d'Internet pour une grande part, et aussi des magazines à scandale.
La "maman" des Miss ne supporte pas les photos de nus, les émissions de téléréalité, les bikinis qui remplacent les maillots "une pièce" dans les défilés, tout cela additionné, s'en était trop. Elle en a ras le chapeau.
Pourtant, ce n'est pas de sa faute si les Miss aiment manger des yaourts sans cuillère et si les velléités de célébrités de ses brebis sont plus fortes que les valeurs qu'elle défend. Le comble, c'est L'affaire Kelly Bochenko, la miss Paris qui a posé dénudée et participé à La ferme célébrité. Elle cumule les mauvais points ! Elle a failli nous la tuer, la Geneviève.
On regrette presque les miss qui veulent "La paix dans le monde", remplacées depuis par celles qui veulent "être connues dans le monde".
J'aime beaucoup le côté désuet des élections de Miss France, je regarde ça au second degré, avec beaucoup d'amusement.
Le monde a changé, la télé a contribué à ce changement, et la pauvre Geneviève ne s'en remet pas. C'est pourquoi elle préfère jeter l'éponge, fidèle à ses convictions.
Souhaitons lui bon courage dans la guerre qu'elle lance à la machine Endemol.